Pour faire suite au reportage de Radio-Canada au sujet des taux d’échecs dans les écoles, le District scolaire francophone Nord-Est tient à ce que sa population bénéficie d’informations précises et justes sur le sujet de la réussite par matières scolaires de ses étudiants du secondaire.
Dans un premier temps, nous tenons à mentionner que l’augmentation de 50% d’échecs avancée porte à confusion dans son interprétation. Cette statistique sans contexte pourrait laisser place à du questionnement et nous tenons à clarifier ce message pour le bien de nos étudiants et de nos familles.
Pour une interprétation plus précise, il faut également présenter les taux de réussite. Les élèves du DSFNE, toutes matières confondues, ont réussi leurs matières scolaires dans une proportion d’environ 97,2% pour la présente année (1er semestre). Nous observons une différence comparativement à l’année précédente, soit 97,7% de réussite, d’environ 0,5%. Contrairement à ce que sous-entend le message choisi, les élèves du DSFNE n’ont pas échoué jusqu’à 50%.
À la lumière du taux de réussite, le taux de 50% mentionné a un sens plus précis. Nous vous rassurons que la fluctuation actuelle est tout à fait dans la norme et qu’il faut plutôt observer les résultats sur une longue durée. Nous observons des taux de réussite qui sont relativement les mêmes sur une période de 5 ans, on peut y observer de légères variations d’une cohorte d’étudiants à l’autre, un phénomène tout à fait normal.
Cependant, une comparaison entre les deux dernières années omet plusieurs tendances qui montrent un portait plus juste de la situation. Conséquemment, nous craignons que l’information interprétée dans le reportage induise nos communautés en erreur. Cette interprétation manque de perspective et peint négativement le travail effectué au DSFNE, qui pourtant a réussi à maintenir un taux de réussite de 97,2% malgré les divers défis engendrés par la pandémie.
Toutefois, nous reconnaissons que la pandémie a engendré plusieurs défis pour plusieurs élèves et familles, ce qui pourrait expliquer certaines fluctuations dans les résultats. Nous estimons que le mode d’enseignement aura affecté la réussite de certains élèves dans diverses matières, mais qu’il aura été positif pour d’autres. Les résultats de juin n’étant toujours pas connus, il faudra attendre un certain temps et voir à une analyse plus approfondie avant d’émettre des conclusions avançant dans un sens ou l’autre.
Nous espérons que cette perspective offrira un regard plus transparent sur les données compte tenu du manque de précision à l’interprétation que nous observons dans la couverture médiatique.